lundi 3 décembre 2012

Lasagne végétarienne à la mijoteuse

Voici «THE» lasagne pas compliquée à faire!!! Tellement facile surtout en période de rush avec les p'tits loups affamés à nourrir! Faut juste prévoir la monter la veille et la partir sur l'heure du dîner pour qu'elle soit prête à temps!


Ingrédients
  • Une base de sauce tomate achetée du commerce ou faite maison
  • Un mélange de légumes préalablement sautés dans la poële (prenez ceux que vous aimez): oignons, champignons, épinards, poivrons, courgettes, brocolis.
  • Un mélange fromagé: passez au robot un bloc de tofu ferme, un pot de fromage ricotta, vos épices préférées, ail, sel et poivre.
  • Un 300g de fromage mozzarella râpé.
  • Des lasagnes sèches (pas celles de type pré-cuites...juste les «ben ordinaires!»
Montage de la lasagne dans la mijoteuse

Graissez le fond et les bords de la mijoteuse avec de l'huile.

Placez dans l'ordre: (n'hésitez pas à presser pour tasser le tout bien comme il faut!)

1. Sauce
2. Lasagnes (n'hésitez pas à les casser et les chevaucher)
3. Mélange fromagé
4. Légumes (je rajoute souvent mes épinards crus directement par-dessus)
5. Mozzarella

Répétez les étages (j'y arrive avec 3 fois les légumes et 4 rangées de lasagnes)

Terminez avec: sauce, lasagnes, mélange fromagé, mozzarella.

Partir la mijoteuse à LOW pendant 4h.

Ce sera juste à point!

Bon appétit!


Variante: J'avais en mains une petite courge butternut et une aubergine. J'ai rajouté aussi 2 gros oignons en rondelles et fait des rondelles minces avec l'aubergine et la butternut que j'ai fait revenir dans l'huile 5 minutes avant de les étager dans ma lasagne (photo ci-contre). Le mélange des saveurs est assez hallucinant! L'amertume de l'aubergine avec le sucré des oignons et de la courge, c'était ma meilleure version de la lasagne jusqu'à aujourd'hui. J'ai toutefois dû enlever un peu de «jus» à la pompe avant de servir. Je m'en suis servi dans une soupe! Pas de gaspillage!

mardi 10 juillet 2012

Biscuits aux pacanes et chocolat

Voici une recette DÉCADENTE de biscuits aux noix et chocolat, végétaliens. J'ai été inspirée par un livret intitulé "Recettes pour le bonheur" avec les produits Prana, livré avec mon panier de légumes bio du Jardin des Anges.

Pour environ 30 biscuits
  • 2 T de farine
  • 3/4 T de sucre
  • 2 c. à table de poudre à pâte
  • 1 T de pacanes hachées grossièrement
  • 1/2 de noisettes ou d'amandes hachées grossièrement
  • 1/2  T de pépites de chocolat
1. Mélanger tous ces ingrédients dans un bol et réserver.
  • 1 T de pacanes
  • 1/2 T d'huile de noix de coco
  • 1 c. à table de graines de chia moulues
  • 3 c. à table d'eau
  • 1/2 c. à thé de vanille
2. Au robot culinaire, mélanger ces ingrédients jusqu'à l'obtention d'une texture lisse et réserver.

3. Ajoutez une banane entière écrasée aux 2 mélanges et mélanger le tout avec une cuiller de bois.

4. Formez des biscuits avec une cuillère à table et espacer les sur une plaque à biscuit parcheminée.

5. Cuire au four à 325°F pendant 18 minutes.

Gâteau "Fauxmage" au citron, végétalien et sans gluten

Voici un excellent dessert, sans cuisson, sans lait et sans gluten, qui compétitionne férocement le traditionnel gâteau au fromage. Vous en redemanderez!

J'ai été agréablement surprise du résultat. Ne vous inquiétez pas si la texture est très liquide au départ. Elle se solidifiera au frigo. Parole d'Annie!

Merci au Jardin des Anges qui m'ont livré mon panier de légumes bio avec un petit livret de "Recettes pour le bonheur" avec les produits Prana, d'où j'ai trouvé cette délicieuse recette!
***

Pour la croûte
  • 2 T d'amandes crues
  • 1/4 c.à thé de vanille
  • 1/4 c.à thé de sel
  • 14 dattes séchées et dénoyautées passées 15 secondes au micro-ondes
  • 2 c. à table d'huile de noix de coco crue
  1. Mélanger les amandes, la vanille et le sel au robot culinaire, jusqu'à ce que les amandes soient finement hachées.
  2. Le robot toujours en fonction, ajouter les dattes et l'huile de noix de coco.
  3. Arrêter le robot une fois que la pâte colle.
  4. Presser la pâte dans un moule à charnière de 9 1/2" huilé. Prendre soin de monter la pâte sur les rebords du moule.
  5. Réfrigérer pendant que vous faites la garniture
Pour la garniture
  • 3 T. de noix de cajous trempées 15 minutes et égouttées
  • 1 1/2 T. de lait d'amandes
  • 1 T. de jus de citron frais (4 citrons)
  • 2 c.à table de zeste de citron (+ un peu pour décorer le gâteau)
  • 1/2 T. de sirop d'agave
  • 1 c.à thé de vanille
  • 2 pincées de sel
  • 3 c. à table de lécithine de soya (J'en ai trouvé chez Moisson Santé, en granules pour 6$ dans les réfrigérés. Je l'ai passée au moulin à café pour la réduire en poudre... c'est moins cher que de l'acheter moulue... le double du prix.) La lécithine a une action émulsifiante sur le mélange et je crois aussi qu'elle aide le tout à se "solidifier".
  • 3/4 T. d'huile de noix de coco crue (pressée à froid) Je crois aussi que cet ingrédient aide le mélange à se solidifier car l'huile de noix de coco se fige lorsqu'elle est froide. Ce qui n'est pas le cas de toutes les huiles. Et en plus, elle donne un léger goût de coconut au dessert.
  • Bleuets frais
  1. Mélanger tous les ingrédients au "blender" jusqu'à l'obtention d'une texture crémeuse.
  2. Recouvrir la croûte.
  3. Décorer la tarte de bleuets frais et de zeste de citron.
  4. Réfrigérer pendant minimum 4h et servir!

Biscotti végétaliens au chocolat et chia

Cette semaine, dans mon panier de légumes bio que j'ai reçu du Jardin des Anges, il y avait un petit livret intitulé "Recettes pour le bonheur" avec les produits Prana. Effectivement, elles ont fait le bonheur de nos papilles... Je les partage ici!

Pour 20 biscotti

  • 2 T de farine
  • 1/2 T de poudre de cacao
  • 1 c.table de poudre à pâte
  • 1 c.thé de sel
  • 1/4 T de beurre de cacao cru et bio fondu (J'en ai trouvé chez Moisson Santé... assez cher (13$ pour 250g) mais une belle alternative comme corps gras. Et ça sent tellement bon en plus!)
  • 1 T de sucre
  • 2 c.table de graines de chia moulues
  • 1 c.thé de vanille
  • 1/3 T d'eau
  • 1 T de pistaches crues écalées
  1. Préchauffer le four à 350°F
  2. Dans un large bol, mélanger la farine, la poudre de cacao, la poudre à pâte, les pistaches et le sel. Réserver.
  3. Mélanger le reste des ingrédients au mélangeur jusqu'à l'obtention d'une texture lisse. 
  4. Mélanger les ingrédients secs et liquides ensemble et pétrir pendant quelques minutes.
  5. Séparer la pâte en deux parties égales et placer-les sur une tôle recouverte de papier parchemin.
  6. Donner à la pâte une forme d'environ 3" de large et 1.5" d'épaisseur.
  7. Cuire 30 minutes, sortir du four et laisser refroidir 20 minutes.
  8. Réduire la chaleur du four à 300°F.
  9. Couper des lanières de 1" de largeur puis remettre au four 20 minutes, jusqu'à ce que les biscotti soient secs.
Déguster, trempés dans un verre de lait de soya, un bon café décaf bio ou encore un thé chaï!

samedi 30 juin 2012

Crème glacée "sans crème" aux bananes

Mon chum m'a donné une machine pour faire de la crème glacée il y a 3 ans... Je trouvais toujours des recettes compliquées à faire avec de la crème qu'il fallait faire chauffer ou des millions d'étapes à faire avec des blancs d'oeufs à fouetter ou des mixtures avec du sucre (beaucoup de sucre!) qu'on doit dissoudre... Donc, j'ai délaissé ma machine après 5 ou 6 tentatives pour acheter ma crème glacée toute faite... moins compliqué. Mon cadeau est devenu poussiéreux dans le fond de mon armoire...

Mais voilà que j'ai lu dernièrement une recette de cette crème glacée aux bananes SANS crème ni étape compliquée (Yé!). J'ai donc improvisé à partir de ça et le résultat est DÉLICIEUX! GOUTEUX! et pas trop gras... TANT QU'À FAIRE!!!

À vous de l'essayer et d'improviser à votre tour avec d'autres ingrédients rajoutés ou enlevés... Vous m'en donnerez des nouvelles! Et si vous n'avez pas de machine, je suis certaine que vous pourrez la faire "à bras" (ou plutôt à la fourchette), pour briser le mélange et le remettre au congélo peut-être un peu plus longtemps.

1. D'abord congeler 3 bananes pendant au moins 24 heures. (Les peler d'abord et les mettre en morceaux dans un contenant fermé... ce sera plus facile après.)

2. Ensuite, j'ai mis mes ingrédients directement dans mon bol de machine à crème glacée pour les réduire en purée avec un bras mélangeur. Faut forcer un peu ou attendre une dizaine de minutes que les bananes ramolissent un peu...

- 3 bananes congelées en morceaux
- 1 cu. à soupe de beurre d'arachides
- 1 cu. à soupe de miel
- 1/2 tasse de yogourt nature (Cette fois-ci j'ai mis du yogourt grec au coconut... miam!!!)

3. J'ai parti ma machine pendant 30 min. en ajoutant 3 petits triangles de Toblerone émiettés.

4. Mettre l'appareil au congélo 1h, rebrasser 10 min. Répéter cette opération 2 fois.

Ça m'a donné 5 portions (3 enfants et 2 adultes).

À REFAIRE!!!

mercredi 20 juin 2012

Salade d'été aux mangues et quinoa

Une recette parfaite pour ces 40 degrés (ressentis) actuels... Fiou qu'il fait chaud!
Ingrédients

2T de quinoa cuit et refroidi (je le fais au "presto" comme le riz blanc)
2 mangues coupées en dés
1 barquette de tomates cerises
1 avocat juste assez mûr mais pas trop!
2 poivrons de couleur (1 rouge et 1 orange)
500g de fromage feta coupé en petits dés
1 paquet de basilic frais ciselé
1 paquet de menthe fraîche ciselée
1 paquet de coriandre fraîche ciselée
jus de 2 citrons
jus de 2 limettes

Mélanger le tout dans un grand saladier et laisser au frigo. Si vous la faite la veille, c'est encore meilleur à cause du mélange des saveurs!

Bon appétit!

mercredi 6 juin 2012

Yves Rocher: toxique!


J'ai récemment commandé des produits Yves Rocher - PureCalmille, via une promotion que j'ai reçue par la poste (D'ailleurs plutôt alléchante avec les cadeaux qu'ils m'envoyaient... Mais Attention! Ne vous laissez pas attraper par ces babioles de basse qualité...) 

Aujourd'hui, je viens de faire un geste pour la planète... au lieu de payer ma facture, j'ai payé presque l'équivalent en frais de poste pour retourner leurs produits. Voici pourquoi... Je l'explique dans cette lettre que j'ai jointe avec mon retour.
...

D'abord, j'ai été interpellée pour acheter ces produits car vous dites, dans votre publicité (Pour la première fois, une camomille issue de l'Agriculture Biologique est restituée dans sa forme la plus pure et la plus intacte grâce à la Fresh Extraction™, un procédé d'extraction 100% naturel, sans solvant et sans dégradation.) , qu'ils sont fabriqués à partir de camomille biologique. D'aucune façon, je ne retrouve le logo indiquant que cette camomille est effectivement homologuée biologique. En plus, c'est le dernier ingrédient de la liste, donc celui qui se retrouve en moins grande quantité... Trompeur comme titre. À combien estimez-vous le pourcentage de camomille "biologique" dans vos produits?

Ensuite, en lisant la liste d'ingrédients, je retrouve de nombreuses substances toxiques à éviter. Voici un extrait du site de la fondation David Suzuki à ce sujet:

Ce qui importe le plus, c'est le contenu.


Du shampooing au savon en passant par la lotion ou les produits de maquillage, une personne utilise environ une dizaine de produits d'hygiène et de beauté au quotidien. Mais certains ingrédients des produits de beauté ne sont pas aussi inoffensifs que l'on pense. Des chercheurs américains ont découvert que, parmi les quelque 82 000 ingrédients utilisés dans les produits de soins personnels, un ingrédient sur huit est une substance chimique industrielle. Ces produits comprennent donc certains éléments cancérogènes, des pesticides, des toxines affectant le système reproducteur, des perturbateurs endocriniens, des plastifiants, des dégraissants et même des surfactants.

La Fondation David Suzuki a publié en octobre 2010 un rapport qui présente les résultats d'un vaste sondage qui demandait aux Canadiens d'identifier les ingrédients contenus dans les produits de beauté et d'hygiène qu'ils utilisaient quotidiennement. Le rapport a révélé qu'une quantité inquiétante de substances chimiques hautement toxiques se retrouve dans les produits que nous utilisons tous les jours. De plus, une grande quantité de substances nocives ne sont pas identifiées dans la liste d'ingrédients, car elles sont regroupées sous la mention parfum (ou fragrance). Il est donc évident que les politiques actuelles du gouvernement canadien en matière d'étiquetage d'ingrédients contenu dans nos produits manquent de rigueur et mettent en danger autant notre santé que notre environnement.

Voici donc les substances contenues dans les produits que j'ai reçus:

PEG-30 et PEG100: Ils peuvent contenir du 1,4-dioxane, potentiellement cancérigène.


Methylparaben, ethylparaben, propylparaben: Ils sont suspectés d'interférer avec la fonction hormonale et sont associés au cancer du sein.

Parfum/Fragrance: La mixture de produits chimiques peut déclencher des allergies et de l'asthme, certains sont associés au cancer et à l'intoxicatin des neurones. Nocif pour les poissons et la faune.

Dimethicone: Il est suspecté d'interférer avec la fonction hormonale et d'endommager le foie. Nocif pour les poissons et la faune.

Source: Le guide du consommateur responsable: 12 substances toxiques à éviter dans vos cosmétiques

Je vous retourne donc les produits, intacts... En aucun cas, je ne voudrais nuire à ma santé ni à celle de ma planète.

Il serait intéressant d'être transparents dans ce que vous dites être "Naturel" pour notre peau. D'autant plus que vous avez un beau programme pour planter des arbres. Je vous encourage à développer ainsi des produits exempts de toute substance toxique pour notre corps et notre environnement.

D'ici à ce que vos produits soient vraiment en règle envers l'environnement, je ne consommerai plus de la marque Yves Rocher.

Merci.

...

Vous me demanderez alors quels produits j'utilise pour ma peau et celle de mes enfants (crème solaire sans parabène)? Visitez le site de Zorah: des produits exempts de toute toxicité... écologiques et faits au Québec en plus! Mon chum a aussi trouvé une recette maison à base de beurre de karité, huile de sésame et poudre de zinc (tous des écrans naturels) pour faire une crème solaire écolo. Et ça fonctionne vraiment! C'est sûr qu'on limite également l'exposition et qu'on porte un chapeau!!!

Alors pourquoi risquer de contaminer notre peau et notre planète avec des produits à haut risque cancérigène? J'aime mieux payer un peu plus cher ou encore les faire moi-même. Ma santé, ce n'est certainement pas Yves Rocher!

Diffusez!!!

mercredi 2 mai 2012

Tourtière au millet

Voici une recette tirée du livre Recettes pour bébés et enfants, de Marie-Claude Morin, éditions Modus Vivendi.

Je l'ai faite pour un de ces soirs de printemps comme aujourd'hui (2 mai!!!) où il ferait presque bon d'allumer un bon feu de foyer!

Ingrédients
2 abaisses de pâte brisée
1/2 tasse de millet
1 1/2 tasse d'eau
1/2 tasse de graines de tournesol non salées, moulues
1/4 tasse de tamari ou sauce soya
1 c.soupe d'huile d'olive
1 gousse d'ail
1/2 branche de céleri coupée en dés
5 champignons coupés en dés
1 pomme de terre rapée
1 carotte rapée
1 petit oignon rapé
1/2 tasse de fèves de soya cuites (mon ajout personnel!)
moutarde de Dijon
1/2 tasse de fromage cheddar rapé

Préparation

Dans un chaudron, faire cuire le millet à couvert une vingtaine de minutes dans l'eau bouillante. Garder l'eau de cuisson s'il en reste.

Déposer le millet dans un bol. Ajouter les graines de tournesol moulues et le tamari.

Dans une poêle, à feu moyen, faire revenir l'ail, le céleri et les champignons dans l'huile d'olive 1 à 2 minutes. Ajouter la pomme de terre, la carotte et l'oignon. Poursuivre la cuisson 3 à 5 minutes. Incorporer les légumes et les fèves de soya au mélange de millet.

Déposer la première abaisse de pâte dans une assiette à tarte. Badigeonner le fond de moutarde de Dijon, ajouter le fromage cheddar râpé et le mélange au millet. Recouvrir de l'autre abaisse de tarte. Bien sceller.

Cuire au four à 350°F environ 30 minutes.

dimanche 29 avril 2012

Récit de mon AVA2C

En écrivant ce récit d’AVAC, je souhaite donner espoir et surtout le courage aux femmes ayant vécu une césarienne, de vivre cette merveilleuse aventure de donner naissance naturellement. Nous, les femmes, avons le privilège de pouvoir donner la vie. Nos corps sont faits pour cela. Nos histoires de césariennes sont uniques et sommes toutes douloureuses. Mais chaque accouchement est également unique et nos plus tristes histoires ne sont pas obligées d’être reproduites. Nous avons toutes cette force en nous. Il suffit d’y croire et de se le répéter.

...

Je suis Annie, maman de 4 beaux enfants en santé.

Laurence et Mariane, mes jumelles sont nées par césarienne d’urgence à 35 semaines de gestation, à St-Jérôme, le 30 septembre 2005. À cause d’un syndrôme HELLP, on a dû me faire une anesthésie générale.

L’annonce de ma grossesse gémellaire a été une belle surprise. En effet, je l’ai appris lors de mon échographie de 20 semaines. Au départ, c’était une belle nouvelle. Eric, mon conjoint, et moi, savions que nous serions de bons parents.

Toutefois, s’en suivent de nombreux doutes dans mon esprit sur ma capacité à porter mes deux bébés dans mon ventre : « Mais où vais-je trouver la place pour les mettre dans ma petite personne de 5’2’’? ». Autour de moi, je n’ai pas de ressources qui peuvent m’informer d’accouchements de jumeaux. Mes personnes références sont alors les médecins-gynécologues de la clinique de grossesses à risques élevés, vers qui j’ai été, immédiatement après le « diagnostic » de grossesse gémellaire, orientée. Je suis donc enceinte… mais à risques. À risques de quoi? Dès lors, les discours médicaux m’obsèdent : risque de diabète de grossesse, risque de haute pression, risque de trouver des protéines dans mon urine, risque de pré-éclampsie, risque de césarienne, risque d’accouchement prématuré, risque d’avoir des bébés qui auront besoin de soins particuliers… Peu à peu, mon esprit se programme à devoir accoucher avec difficulté. Je me mets à douter de moi, de ma capacité à pouvoir donner naissance à mes bébés normalement. Je suis enceinte, mais je suis aussi « malade ». Enfin, c’est ce que le système médical m’envoie quotidiennement comme message.

Autour de ma 30e semaine de gestation, je commence à enfler de partout. Les rendez-vous en clinique GARE se multiplient : monitoring, tests d’urine, contrôles de pression à toutes les semaines. Malheur? Surprise? Je fais de la haute pression. J’ai mal partout. J’angoisse à l’idée d’accoucher. J’écoute tout ce que le monde autour de moi me dit. Et voilà que mon esprit s’ancre dans l’idée : « Et si je pouvais ne rien sentir de mon accouchement? Et si c’était possible d’accoucher endormie comme ma grand-mère l’a fait? » Quand je parle de mon accouchement aux gynécologues, on me dit qu’il est possible que j’accouche naturellement mais qu’il y a des risques… encore!.. que le 2e bébé s’enligne mal et que je doive subir une césarienne d’urgence. Alors pourquoi risquer un accouchement naturel? Cela me ferait moins mal de planifier tout de suite une césarienne. J’adopte alors cette idée, qui franchement, me rassure, et semble aussi beaucoup rassurer le personnel médical.

À 34 semaines, je dois entrer à l’hôpital et rester au repos parce que mes membranes ont fissuré. Pour dire vrai, j’en suis soulagée. On me prend en charge. Déresponsabilisation? Manque de confiance? Un peu de tout ça m’habite. J’ai tellement mal partout et ma bédaine est tellement énorme que j’ai bien hâte qu’on m’annonce le moment où je devrai accoucher. Je suis branchée sur le moniteur près de 15h par jour. On prend ma pression aux 2h. Je ne me lève plus de mon lit. On m’empêche même de manger convenablement car il y a risque (!) de pneumonie toxique si jamais on doit m’opérer d’urgence. Alors j’attends, et j’ai peur…

6 jours plus tard, j’ai, me dit-on, des contractions… que je ne sens pas. Par contre, j’ai mal dans le haut du ventre. On prend mon bilan sanguin : pré-éclampsie sévère, plaquettes basses, enzymes du foie déréglées. Vite! On doit m’opérer. L’annonce de cette nouvelle m’apaise enfin… je verrai mes bébés aujourd’hui!

Branle-bas de combat dans ma chambre : anesthésiste, infirmières, pédiatre, gynécologue, préposés. Tous s’affairent autour de moi, qui souris, naïvement… J’ai à peine le temps d’appeler mon conjoint qu’on m’administre du sulfate de magnésium, soit disant pour m’empêcher de convulser. C’est sous les chaleurs que ce médicament me procure que le médecin me fait signer l’autorisation de m’opérer. Elle m’explique rapidement les risques… et me demande si j’ai des questions. « Vais-je mourir? » lui demandai-je. On me répond, tout bêtement, qu’on va tous mourir un jour!!! Mais voyons! C’est supposé d’être le plus beau jour de ma vie, celui de la naissance de mes filles! Je ne me sens absolument pas en danger de mort! « Eric pourra être avec moi dans la salle d’opération? » Négatif. Cela pourrait être traumatisant de voir sa blonde intubée. « Quoi? Intubée? On va m’endormir? On ne peut pas me faire une anesthésie rachidienne? » Non. Pas le temps. Mon état est en trop grande détérioration. Il faut sortir les bébés de là sinon tout le monde y risque sa peau.

Black out.

Quelques heures après, je suis dans la salle de réveil. « Vous avez deux belles filles madame! ». « Où est Eric? » demandai-je. J’entends murmurer… « Elle demande Eric. Ça doit être son conjoint… » J’ai mal. Mon ventre. Mes bébés. Mon chum. Mes amours. Je suis toute seule. Je suis vide. On me transporte aux soins intensifs. Transfusions. Morphine. Enfin, je vois Eric. Il pleure, je pleure. Je vois mes filles sur l’appareil photo. Impossible de les toucher pour le moment. Nous ne sommes pas sur le même étage.

24h plus tard, ma rage maternelle l’emportant sur ma « maladie », je peux enfin regagner ma chambre et voir mes filles à la pouponnière. Elles sont séparées. Je veux les allaiter. « Non, pas tout de suite. Elles sont trop petites et trop faibles pour téter » me taraudent les infirmières. J’enrage… Peut-être est-ce cela qui occasionnera ma montée de lait? On m’a volé mon accouchement. On m’a volé les premières minutes de vie de mes filles. On ne me volera pas ce contact unique que j’attends depuis 9 mois… Cela prendra 72h après leur naissance pour que je puisse enfin les mettre au sein. Ma victoire. Elles le prennent aussitôt, et avec vigueur, du haut de leurs petits 5 lbs. J’impressionne les infirmières. On dirait même qu’elles ne me croient pas. Pied de nez au système hospitalier. On ne m’y reprendra pas deux fois. Je le jure…

Je rentrerai à la maison 9 jours après ma césarienne. Avec mes deux filles en parfaite santé. Je suis heureuse de commencer ma vie de maman, soit… mais une partie de moi demeure meurtrie, coupée et surtout incomprise. Suis-je une mère à part entière même si je n’ai aucun souvenir d’avoir accouché? Ce sentiment m’habitera encore longtemps.


Manuel, mon fils, est également né par césarienne, 3 ans plus tard, à 41-6 sem de gestation, à St-Jérôme, le 31 août 2008. Une deuxième césarienne. Je m’étais pourtant juré de ne pas y retourner…

Quand j’ai su que j’étais enceinte de nouveau, j’ai tout de suite voulu avoir un suivi le plus naturel qui soit, pour avoir l’accouchement le plus naturel qui soit. Comble de joie, on a accepté ma demande à la Maison de naissance du Boisé, à Blainville, et j’ai obtenu le privilège d’être suivie par les sages-femmes de la maison.

Ma grossesse se déroule normalement. Les rencontres avec les sages-femmes sont empreintes d’humanité et de douceur. On discute beaucoup de mon premier accouchement. Mon discours est catégorique : Je ne veux PAS d’une autre césarienne. Je suis prête à tout, même si la peur me tenaille encore… En fait, mon attitude est celle d’une combattante, qui résiste au fait qu’il y a une possibilité que je doive subir une autre chirurgie. Je n’ai pas accepté la première césarienne. Comment pourrais-je envisager en avoir une autre?

À 38 semaines de gestation, mon fils patauge encore la tête en haut dans ma bédaine. Il a beaucoup de place et ne semble pas pressé de sortir! Petit stress : je dois aller consulter en clinique GARE pour une échographie et planifier une version si nécessaire. Sinon, c’est la césarienne car mon bébé se présente en siège. Branle-bas de combat, je me précipite chez l’acuponcteur pour inciter mon bébé à se retourner. Ça fonctionne! Manuel trouve sa place la tête en bas vers la fin de la 38e semaine.

À ce stade de ma grossesse, les doutes commencent à s’installer. Je veux accoucher naturellement, j’ai une belle équipe autour de moi mais on me rappelle sans cesse que si le travail ne progresse pas comme il faut, on devra me transférer aux gynécologues. Voilà la raison pour laquelle je dois accoucher à l’hôpital et non à la maison de naissance pour être prête à faire face aux complications… s’il y a lieu! Bien sûr, mon esprit se vautre dans le déni : Je n’aurai PAS une autre césarienne!

Le grand jour arrive enfin, après 13 jours d’attente de la date prévue d’accouchement. Ma sage-femme vient me rejoindre chez moi pour évaluer la progression du travail. Tout se passe très bien. Rendus à l’hôpital, mon col dilate bien jusqu’à l’heure des poussées. Les sages-femmes et mon conjoint m’encouragent! Je peux pousser… pousser… pousser! Alors je pousse. Mal. J’ai mal. C’est long. Trop long. Je peux toucher un petit bout de tête qui essaie de passer la symphyse pubienne, mais bébé remonte. Il est mal positionné. Mes poussées ne sont pas efficaces. On tente un lavement, des changements de position, on m’installe une sonde… Pénible silence. Chuchotements. On ne m’encourage plus. Ça fait au-delà de 3h que je pousse et bébé ne progresse plus. Il commence à se fatiguer. Et moi aussi. Je suis découragée. Je n’y crois plus. Le verdict tombe. Ma sage-femme m’informe qu’elle doit me transférer. NON!!!

S’en suivent l’arrivée des infirmières, l’installation d’un soluté, les « arrêtez de pousser madame, le docteur s’en vient! ». La gynécologue que j’ai réveillée me palpe rapidement : « C’est une patiente avec une césarienne au dossier. Pas de temps à perdre. Préparez la salle d’opération. » Je ne dis rien. Je pleure et Eric aussi. Ma sage-femme me tient la main, désolée. Elle assistera toutefois à mon anesthésie et à l’accouchement de l’autre côté du rideau. Parce que je ne veux rien manquer de la naissance de mon fils cette fois! Tout le long de l’opération, je suis aux aguets. Éveillée. Attachée de partout mais consciente, au moins!

Et Manuel arrive au monde avec un grand cri de victoire! Mon bébé, il est enfin là! Mais je le vois à peine car je n’ai pas mes lunettes. On le place déjà tout emmailloté sur moi, seulement quelques minutes. Eric, ma sage-femme et mon fils partent à la chambre. Au moins, papa fera le peau à peau pendant que j’attendrai 2 longues heures à me faire recoudre et observer en salle de réveil, toujours les deux bras attachés…

À mon arrivée à la chambre, mon fils a les yeux ouverts. Il tète son pouce calmement dans les bras de son papa. Je l’allaite. Il est en parfaite santé. Après un refus de traitement de ma part, nous sortirons de l’hôpital 24h plus tard. Ma sage-femme viendra s’occuper de retirer les agrafes de ma cicatrice…

Je retourne donc à la maison. Heureuse d’avoir mon fils, « un beau bébé en santé » comme dirait tout le monde… mais blessée, coupée, et avec un immense sentiment de culpabilité de n’avoir pu le mettre au monde naturellement. J’ai tellement mal à ma césarienne… « Suis-je vraiment une mère complète? »


Anabelle, ma 3e fille, est née par voie vaginale, à 41 semaines de gestation, à St-Jérôme, 3 ½ ans après ma 2e césarienne, le 16 avril 2012. Ma victoire! Notre victoire! J’ai enfin réussi mon AVAC!

Eric et moi voulions 4 enfants. Après la naissance de Manuel, je savais que je vivrais une autre grossesse. J’avais le temps de me préparer et surtout apprendre à avoir confiance en moi : une femme qui peut mettre au monde un enfant, naturellement. Car le corps d’une femme sait d’instinct ce qu’il a à faire et il est programmé depuis la nuit des temps pour donner naissance. C’est la beauté de la nature, le miracle de la vie.

Je trouve donc une ostéopathe qui m’offre des traitements pour guérir les adhérences de mes cicatrices et l’alignement de mon bassin. Son approche est également thérapeutique. Je commence un processus de guérison physique mais aussi psychologique pour accepter et comprendre les raisons de mes césariennes. C’est un travail laborieux mais tellement libérateur!

Après 3 ans de thérapie et en pleines rénovations majeures dans notre maison, je deviens enceinte pour une 3e fois. Je sais que cette grossesse sera unique et différente des deux autres. L’histoire ne se répètera pas. Je suis en confiance et non en résistance! Je sais aussi qu’après deux césariennes, plusieurs « obstacles » se présenteront pour freiner mon désir de tenter, encore, un accouchement naturel. Le premier, c’est d’abord le refus de la maison de naissance de faire mon suivi de grossesse. On n’accepte pas de femmes ayant eu deux césariennes. S’offre à moi alors deux options : lutter pour trouver un hôpital et un médecin favorables aux AVAC ou accepter de me faire suivre par mon médecin de famille qui m’accouchera à St-Jérôme, dans une équipe de 6 femmes-médecins qui ne seront peut-être pas toutes ouvertes à mon projet de naissance. Je choisis l’acceptation, donc la 2e option. Fini le temps où je me fie aux autres pour accoucher. Je suis la seule avec mon bébé qui puisse faire le travail comme il faut!

Vers le 7e mois de grossesse, je choisis également de me faire suivre en hypnothérapie. Ma thérapeute m’aide à reprogrammer mon mental afin de vivre un accouchement tel que je le souhaite. Ces auto-suggestions m’aident à me faire confiance et à cesser d’écouter toutes les peurs venant de l’extérieur. « Mon corps sait ce qu’il a à faire. Je fais confiance à mon bébé. À chaque contraction, le travail progresse et mon bébé se rapproche de moi. Je vis un accouchement facile et confortable. J’accepte le chemin inconnu de la facilité pour accoucher naturellement. »

Ma grossesse se déroule parfaitement et le déclenchement du travail aussi. Calmement j’accepte ces sensations inhabituelles et temporaires. Je suis en confiance. En arrivant à l’hôpital, mon conjoint et moi faisons comprendre à l’équipe médicale nos souhaits pour cette naissance heureuse : du calme, le moins d’interventions et de bruit possible, un monitoring intermittent et silencieux et la possibilité de bouger, de prendre un bain et de pousser dans la position de mon choix. Nous avons dû argumenter un peu sur l’aspect du monitoring qui « habituellement », après une césarienne, se doit d’être en tout temps. Notre point a finalement été respecté ainsi que toutes nos demandes. Nous en sommes très reconnaissants. Il va sans dire que l’équipe médicale, avec une femme médecin que je ne connaissais pas, (en plus!) a été d’une écoute et d’un respect dont je ne m’attendais pas étant donné mes histoires de césariennes.

Lorsqu’est venu le temps de pousser, j’étais encouragée de toutes parts. Mon chum qui rayonnait de fierté, l’infirmière qui me répétait mes auto-suggestions positives et la médecin qui continuait de m’encourager et de s’impressionner devant ma détermination et la progression parfaite du travail. C’est en moi et dans cette confiance qui régnait que j’ai trouvé la force de pousser ma fille par mes voies vaginales en à peine 1h40. Quand j’ai enfin entendu son cri de victoire, j’y ai ajouté le mien : « J’ai réussi! J’ai réussi! » J’ai accompli le plus beau miracle de la vie! J’en suis tellement fière! Anabelle, notre enfant chérie, m’a permis de boucler mon histoire d’être une mère complète. J’ai vécu un accouchement parfait, même après deux césariennes.

lundi 2 avril 2012

Citations pour attendre

Je republie... après 3 ans et demi... toujours aussi d'actualité, cela dit, pour moi, là, aujourd'hui, à quelques jours de mon 3e accouchement!

L'attente commence quand il n'y a plus rien à attendre, ni même la fin de l'attente. L'attente ignore et détruit ce qu'elle attend. L'attente n'attend rien.
Maurice Blanchot, extrait de L'Attente, l'oubli

Derrière l'attente, il y a tout: la permission gratuite d'évoquer un beau visage ou de dialoguer avec une ombre.
Dominique Blondeau, extrait de Les Visages de l'attente

C'est une chose étrange que l'absence. Elle contient tout autant d'infini que la présence. J'ai appris cela dans l'attente, j'ai appris à aimer les heures creuses, les heures vides: c'est si beau d'attendre celle que l'on aime.
Christian Bobin, extrait de Livre d'Or

Il y a des attentes discrètes qui apportent en intensité ce qu'elles négligent en assiduité.
Robert Brisebois, extrait de L'Amour c'est tout, le hasard c'est autre chose

Il ne faut pas se créer de fausses attentes des autres hommes, de notre Univers et surtout de nous-même; cela se traduit alors en souffrances inutiles et vaines.
Daniel Desbiens, extrait de Maximes d'Aujourd'hui

Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin - Je te cherche par-delà l'attente - Par-delà moi-même - Et je ne sais plus tant je t'aime - Lequel de nous deux est absent.
Paul Eluard, extrait de L'Amour, la Poésie

lundi 19 mars 2012

Perles aux dattes sans gluten

Mon magasin d'alimentation naturelle préféré vend toutes sortes de petites gâteries santé... qui coûtent parfois un peu cher pour la facilité avec laquelle on pourrait s'en faire.  Ces "perles de lune" sans gluten (8 petites boules pour 5$), d'ailleurs fort délicieuses pour les 5 ingrédients qu'elles contenaient, m'ont inspiré cette recette. C'est trop facile à faire pour dépenser le triple du coût de ce que ça vaut vraiment.

Ingrédients  (J'en ai mis 7!)
  • 20 dattes séchées, dénoyautées, ramolies 30 secondes au four à micro-ondes dans un peu (gros max. 1/4 T) de lait de soya
  • 3/4T de noix de coco non sucrée
  • 1/4T de graines de lin moulues
  • 1/4T d'amandes moulues
  • environ 3/4T (à l'oeil) de céréales type riz soufflé
  • 1/4T de graines de tournesol entières
Mode d'emploi

1. Passer tous les ingrédients (sauf la noix de coco, le riz soufflé et les graines de tournesol) au robot. Ajuster la quantité de lait pour avoir une consistance à faire des petites boules. Pour ma part, j'y vais à l'oeil...
2. Transférer dans un bol à mélanger et ajouter la noix de coco, le riz soufflé et les graines de tournesol. Ajuster la quantité de riz soufflé pour la consistance.
3. Façonner en petites boulettes (Ça en donne environ une douzaine). J'enduis mes mains d'huile de noix de coco pour ne pas que ça colle.
4. Réfrigérer au moins 1h avant de déguster.

La prochaine fois, je substituerai le lait de soya par du jus d'orange... Ça ne devrait pas être méchant!

* Super collation pleine de vitamines, protéines et d'énergie. À apporter en randonnée ou placer dans la boîte à lunch (enlever alors la poudre d'amandes).
* Excellent pour les allergiques au gluten. Il n'y en a pas!

mercredi 14 mars 2012

Perles de mes enfants

  • JujuL en regardant ma bédaine qui fait une drôle de pyramide: "Maman! T'as une soustraction!"
  • JujuM en revenant de l'école: "Aujourd'hui, nous avons fait une révolution de problèmes!"
  • Fiston, 3 1/2 ans: "Maman... c'est toi mon amoureux!"

Bons petits bonheurs de journée!

dimanche 26 février 2012

Tofu et aubergines parmigiana

C'est en écoutant (encore!) l'émission Kampaï, que j'ai été inspirée pour cette recette, ma foi, presque authentique mais à défaut d'escalopes de veau, j'ai utilisé des tranches de tofu. SUCCULENT!

Ingrédients

- 1 bloc de tofu coupé sur la longueur en tranches de 1 cm (ça fait environ 6 tranches) , mariné depuis au moins 6 h au frigo (Marinade: sauce soya, moutarde de dijon, eau, ail, sirop d'érable)
- 1 aubergine dont les tranches seront grillées sur poëlon strié
- chapelure
- 2 oeufs battus
- farine
- sauce tomate
- tranches de parmesan
- mozzarrella rapé

Préparation

1. Faire mariner les tranches de tofu pendant au moins 6h au frigo.
2. Trancher l'aubergine et griller les tranches sur un poëlon strié à feu vif environ 2 min de chaque côté. Réserver.
3. Tremper les tranches de tofu dans la farine, les oeufs battus et la chapelure. S'assurer qu'elles sont bien enrobées.
4. Faire griller les tranches de tofu panées dans le poëlon strié à feu vif environ 3 min de chaque côté.
5. Sur une plaque à cuisson, monter en étage: tofu, aubergines, sauce tomate, tranches de parmesan et mozzarrella.
6. Cuire au four 10 min à 350°F. Terminer à broil 1-2 min si le fromage n'est pas assez grillé.

Servir avec une purée de pommes de terre et une salade jardinière.

Bon appétit!

mardi 31 janvier 2012

Je n'irai pas ailleurs, je n'irai pas plus loin...

"Je n'irai pas ailleurs,
Je n'irai pas plus loin.
Et lâcher le bonheur,
Qui est entre mes mains.
Je brûle mon présent,
Seulement pour exister.
La vie se paye comptant,
J'en mettrai pas d'côté."

-France D'Amour


Merci à ta voix, tes paroles et ta chanson France, à 9h45, ce matin, tu es mon petit bonheur quotidien!

vendredi 27 janvier 2012

Brochettes de tofu et tomates cerises

À Noël, le VRAI Père Noël (!!!) a donné en cadeau à mes enfants le livre de recettes d'Annie Brocoli "G cuisiné, 75 recettes végétariennes".

Nous avons donc, mes enfants et moi, beaucoup de plaisir à choisir des belles recettes pour toutes sortes d'occasions.

En voici une intitulée: "Train de tofu et de tomates cerises" que nous avons dégustée lors du réveillon du jour de l'an 2012 chez nos amis pas-du-tout-végétariens!

1. Faire mariner vos cubes de tofu ferme (1 bloc) minimum 8h au frigo dans ces ingrédients:

1/3 de tasse de pesto aux tomates séchées
1 gousse d'ail hachée finement
2 c. soupe de vinaigre balsamique
2 c. soupe de moutarde de Dijon
2 c. soupe d'huile d'olive

2. Enfiler vos brochettes : tofu, tomate cerise (et j'ai ajouté une feuille de basilic), pour en faire un train.

3. Griller les brochettes au BBQ à feu moyen jusqu'à ce que le tofu soit bien doré et croustillant.  On peut aussi les cuire dans une poêle en fonte striée ou au four à 375°F 10 min en tournant les brochettes à mi-cuisson.

Bon appétit! Et merci Annie... Brocoli!

vendredi 20 janvier 2012

Prière indienne

Voici une prière indienne qu'une collègue m'a partagée suite à mon dernier billet sur la mort comprise par un enfant de 3 ans.

À ceux que j'aime... et ceux qui m'aiment "
Quand je ne serai plus là, relâchez-moi,
laissez-moi partir,
J'ai tellement de choses à faire et à voir
Ne pleurez pas en pensant à moi,
Soyez reconnaissants pour les belles années,
Je vous ai donné mon amitié,
vous pouvez seulement deviner
Le bonheur que vous m'avez apporté.

Je vous remercie de l'amour que chacun m'avez démontré,
Maintenant, il est temps de voyager seul.
Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous serons séparés pour quelque temps.
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur,
Je ne suis pas loin, et la vie continue...
Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai,
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là,
Et si vous écoutez votre coeur, vous éprouverez clairement
La douceur de l'amour que j'apporterai.
Et quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir.
Absent de mon corps, présent avec Dieu.
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,
je ne suis pas là, je ne dors pas,
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement
des cristaux de neige,
Je suis la lumière que traverse
les champs de blé,
Je suis la douce pluie d'automne,
Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l'étoile qui brille dans la nuit,
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là,
Je ne suis pas mort.

Auteur:
Charlotte Newashish-Flamand, femme amérindienne de la nation Atikamekw qui venait de Manawan.

mercredi 18 janvier 2012

Point de vue sur la mort, par un enfant de 3 ans

Depuis presque un mois, j'ai le privilège d'être avec mon fils de 3 ans tous les jours et de pouvoir le regarder et l'écouter grandir.

Cet après-midi, nous étions étendus, face au soleil qui entrait dans la chambre, bien au chaud, à jouer au tigre qui fait peur à maman.

Voilà qu'il s'arrête et me fixe dans les yeux en me disant: "Grand-maman est dans mon coeur. Elle est où Grand-maman?
- Dans le ciel, mon amour et aussi dans ton coeur.
- Elle n'est plus à l'hôpital? Hein maman? Elle brille dans le ciel. Pourquoi on ne la voit pas là?
- Tu ne vois pas l'étoile de Grand-maman parce que le soleil brille trop fort maintenant. Tu la verras ce soir.
- Le soleil aussi il est mort maman? Il est dans le ciel aussi? Et les nuages aussi? Et la pluie? Et le tonnerre aussi il est mort maman?
- Le soleil n'est pas mort mon amour. Le soleil brille dans ton coeur, comme Grand-maman.
- ...
- ...

A-t-il besoin de plus d'explications?
Au fond, qu'est-ce que la mort pour un enfant de 3 ans?

Grand-maman n'est pas morte, elle vit encore, partout à la fois, aussi grande et lumineuse que le soleil.

Adieu Marielle. Je t'aime. Je sais que tu veilles sur nous, là-haut, de ton étoile qui brille. xxx

Je t'aime mon p'tit loup. Je t'aime dans ton coeur. xxx